La République centrafricaine franchit un cap décisif dans sa quête de développement. Le président Faustin Archange Touadéra a donné, ce dimanche à Casablanca, le coup d’envoi de la Table ronde des investisseurs consacrée au financement du Plan national de développement (PND) 2024-2028, sous le thème : « Ambition 2028 – Terre d’opportunités et de promesses ».
Dans un discours solennel, le chef de l’État a mis en avant les richesses naturelles et humaines de la Centrafrique : plus de 500 indices miniers, 15 000 hectares de terres arables, une biodiversité encore préservée et une jeunesse majoritairement sous-employée. « Investir en Centrafrique, c’est entrer tôt dans un marché riche et vierge. La République Centrafricaine ouvre ses portes pour un partenariat gagnant-gagnant », a déclaré Touadéra, réaffirmant son engagement à garantir un climat des affaires attractif grâce à un cadre juridique renforcé.
La cérémonie d’ouverture, agrémentée par la diffusion d’un film documentaire et les hymnes nationaux des deux pays, a réuni de nombreux partenaires internationaux, dont des représentants du Royaume du Maroc, de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique, de la Commission européenne, de la Banque africaine de développement, du FMI, de la Banque mondiale et du système des Nations Unies.
Tous ont salué le leadership du président centrafricain et l’ambition portée par ce plan.Avec 543 projets, dont 24 structurants, le PND 2024-2028 se veut une feuille de route de relèvement et de transformation pour la République centrafricaine, en misant sur un nouveau contrat social et un cadre de partenariat stratégique avec les investisseurs. Les panels thématiques prévus dans les prochains jours devraient permettre d’exposer les axes prioritaires et d’attirer des engagements concrets pour soutenir cette vision de développement.
Un pas de plus vers la concrétisation du rêve d’une Centrafrique « terre d’opportunités et de promesses ».