Le deuil universel qui suit le décès de Sa Sainteté le Pape François trouve un écho profond au Burkina Faso. Ce mercredi 23 avril, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo s’est rendu à la Nonciature apostolique à Ouagadougou pour témoigner, au nom de la Nation, la compassion et la solidarité du peuple burkinabè envers le Vatican et la communauté catholique.
Accueilli par Monseigneur Johny Boya, Chargé d’affaires assurant l’intérim, le Chef du Gouvernement a exprimé sa « vive émotion » et sa « profonde tristesse », soulignant le caractère universel et spirituellement dense de la figure du Pape François.
Un hommage à « un homme de foi et d’amour »
Dans le livre des condoléances, le Premier ministre a salué la mémoire de celui qu’il décrit comme « un homme de foi et d’amour, qui a consacré sa vie au Seigneur et à l’Église, famille de Dieu. »
Il a évoqué l’influence spirituelle et morale du défunt pontife, notamment sa proximité avec les populations vulnérables et les pays en proie aux crises, parmi lesquels figure le Burkina Faso.
« Le Pape François a manifesté une solidarité touchante à l’endroit du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et pour la souveraineté, » a-t-il écrit, rappelant que le Saint-Père n’a jamais cessé de porter le pays dans ses prières.
Un moment de recueillement symbolique
Ce geste fort du Premier ministre vient renforcer les liens diplomatiques et spirituels entre le Burkina Faso et le Vatican, tout en soulignant la place importante qu’occupe l’Église catholique dans la vie nationale. Le déplacement à la Nonciature fait suite au message officiel de condoléances adressé par le Président de la Transition dès l’annonce du décès, le lundi 21 avril.
Monseigneur Johny Boya, visiblement ému, a exprimé sa profonde gratitude pour cette marque de compassion, soulignant que le soutien du peuple burkinabè en ce moment de deuil est un témoignage de fraternité universelle.
Alors que le monde entier pleure un guide spirituel hors pair, le Burkina Faso, à travers ses autorités, inscrit son deuil dans une communion de foi, d’espérance et de reconnaissance.