Le président français Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi sa décision de reconnaître officiellement l’État de Palestine. Une annonce forte qui marque un tournant diplomatique majeur pour la France et qui sera formalisée solennellement en septembre prochain lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine », a déclaré Emmanuel Macron dans un message relayé depuis l’Élysée. Il a précisé que cette reconnaissance sera portée sur la scène internationale à New York, marquant ainsi l’adhésion claire de la France à la solution des deux États.
Le chef de l’État français a souligné l’urgence humanitaire à Gaza : « Il faut immédiatement un cessez-le-feu, la libération de tous les otages et une aide humanitaire massive à la population de Gaza ». Il a appelé à un effort commun pour mettre fin à la guerre en cours, insistant sur la nécessité de reconstruire Gaza tout en assurant sa sécurité par la démilitarisation du Hamas.
La démarche s’inscrit dans une vision globale de sortie de crise. Emmanuel Macron a affirmé qu’aucune paix ne sera viable sans un État palestinien fort, viable et engagé pour la sécurité régionale : « Il faut bâtir l’État de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu’en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient ».
En réaffirmant que « la paix est possible » et qu’« il n’y a pas d’alternative », le président français place la France au cœur des efforts diplomatiques internationaux pour résoudre l’un des conflits les plus anciens de la scène mondiale.
Soutenu par les engagements récents du président de l’Autorité palestinienne, Emmanuel Macron conclut sur une note de confiance et de détermination : « À la lumière des engagements que le président de l’Autorité palestinienne a pris auprès de moi, je lui ai donc écrit ma détermination à avancer. Confiance, clarté et engagement. Nous gagnerons la paix. »
Cette reconnaissance, si elle se concrétise en septembre, fera de la France l’un des principaux pays de l’Union européenne à franchir ce pas diplomatique, dans un contexte international marqué par une pression croissante pour mettre fin aux violences et relancer un processus de paix longtemps au point mort.
