Le préfet du département de Ouara, Dr Abdelwahit Mahamat Daoud, a présidé ce jeudi matin, dans la salle de réunion de la préfecture à Abéché, une rencontre de prise de contact avec les représentants de la société civile et les leaders des jeunes de la province du Ouaddaï.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de dialogue inclusif visant à renforcer la collaboration entre l’administration locale et les forces vives de la région. À l’ordre du jour figuraient plusieurs points essentiels : la prise de contact officielle avec les acteurs de la société civile, l’orientation des responsables d’associations dans leurs activités, ainsi que la collecte des doléances et propositions émanant des participants.
Prenant la parole après la présentation des invités, le préfet Abdelwahit Mahamat Daoud a tenu à dresser un aperçu de la politique nationale en matière de jeunesse. Il a rappelé l’engagement du Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, qui place l’épanouissement de la jeunesse au cœur de son action gouvernementale. Il a également évoqué des préoccupations majeures qui touchent actuellement la province, notamment la cherté de la vie et la propagation du choléra. À ce propos, il a appelé les jeunes à s’impliquer davantage dans les campagnes de sensibilisation, en véhiculant des messages de paix et de cohésion sociale.
Les leaders présents, très réceptifs à ce message, ont salué l’initiative du préfet et ont pris la parole à tour de rôle pour exprimer leurs attentes. Parmi les principales doléances figurent la question de l’emploi des jeunes, la nécessité d’un recrutement local dans les organisations nationales et internationales, le besoin de formations professionnelles adaptées, ainsi que le manque criant d’enseignants dans les écoles des zones rurales.
Les représentants des femmes ont, eux aussi, plaidé pour une meilleure inclusion des jeunes dans les structures locales, afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.
Il convient de noter que cette rencontre a réuni des membres de la plate-forme des organisations de la société civile du Ouaddaï, de la Coordination nationale des jeunes du Tchad (CNJT) ainsi que des associations féminines actives dans la région. Elle marque ainsi un pas important vers un dialogue continu entre les autorités administratives et les forces vives locales pour un développement harmonieux de la province.
