Dans un communiqué de presse publié ce lundi, le Parti SONOR, par la voix de son président Kosmadji Merci, a salué la récente série de nominations à la tête des unités administratives du Tchad. Pour cette formation politique, ces décisions marquent un tournant vers une gouvernance territoriale plus ancrée, inclusive et participative.
Selon le communiqué, l’analyse des arrêtés de nomination révèle une volonté des autorités de renforcer l’efficacité de l’action publique en misant sur la représentativité locale. Loin de n’être qu’une répartition technocratique des postes, ces désignations seraient porteuses d’une ambition plus large : rapprocher l’État des citoyens en donnant les rênes de la gestion locale à des personnalités issues des communautés qu’elles auront à administrer.
Dans un pays où les défis liés à la centralisation et aux disparités régionales sont récurrents, le Parti SONOR estime que cette approche constitue une rupture salutaire avec les pratiques anciennes. Il voit dans cette orientation une opportunité de restaurer la confiance des populations envers leurs institutions, de renforcer le sentiment d’appartenance nationale et de stimuler un développement à l’échelle des territoires.
Cependant, le parti invite à accompagner cette dynamique par des mécanismes de suivi, de redevabilité et de renforcement des capacités des gestionnaires locaux. « Pour que ces avancées produisent des effets durables, elles doivent s’inscrire dans une logique de responsabilité et de performance », insiste Kosmadji Merci.
Affichant son soutien à cette vision de la décentralisation, le Parti SONOR réaffirme son engagement à œuvrer pour un Tchad plus équitable, uni et attentif aux aspirations de toutes ses composantes sociales.
Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats autour de la gouvernance territoriale et de la représentativité locale occupent une place centrale dans l’agenda politique national.
