Des pluies diluviennes d’une rare intensité ont frappé la région centrale du Nigeria, provoquant des inondations catastrophiques ayant déjà coûté la vie à au moins 150 personnes, selon les premiers bilans. Les images des habitations effondrées, des routes submergées et des populations livrées à elles-mêmes illustrent une fois de plus la vulnérabilité des communautés africaines face aux dérèglements climatiques.
Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver des dizaines de disparus, les secours locaux peinent à répondre à l’ampleur du drame. Des centaines de familles ont été contraintes d’abandonner leurs maisons, désormais inhabitables, pour chercher refuge dans des camps improvisés ou chez des proches, dans un contexte où les ressources se raréfient rapidement.
Face à cette tragédie, l’organisation Démocratie et Droits de l’Homme pour l’Afrique (DHRAfrica), basée aux États-Unis, a réagi avec compassion mais aussi avec gravité. Dans une déclaration transmise à la presse, Precious Apemiye, responsable des relations publiques de l’organisation, a exprimé la « profonde tristesse » de l’équipe face à la catastrophe, appelant à une mobilisation rapide et coordonnée à tous les niveaux.
« Cette tragédie souligne l’urgence de renforcer les infrastructures, de mettre en place des systèmes d’alerte précoce efficaces, et de coordonner l’action humanitaire afin de protéger les populations vulnérables à travers l’Afrique », a déclaré Mme Apemiye.
L’appel à la solidarité lancé par DHRAfrica s’adresse aussi bien aux institutions nationales qu’aux partenaires internationaux. L’enjeu dépasse la seule gestion d’une urgence : il s’agit de bâtir une réponse structurelle face aux catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes et destructrices sur le continent.
Dans une région déjà marquée par les tensions sécuritaires et la pauvreté chronique, ces inondations ravivent les inquiétudes sur la résilience du Nigeria face aux défis climatiques. De nombreux observateurs plaident pour un tournant stratégique des politiques publiques, intégrant les risques naturels comme enjeu central du développement durable.
Alors que les jours passent et que le bilan s’alourdit, les regards se tournent vers Abuja, où l’on attend des mesures exceptionnelles pour assister les sinistrés. La communauté africaine, elle, est invitée à faire bloc.