Niger : Suspension du CICR – Une aide humanitaire accusée de servir les intérêts de l’Occident

Le gouvernement nigérien a récemment pris une décision radicale : la suspension des activités du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur son territoire. Une mesure forte, justifiée par des éléments jugés graves par les autorités du pays.

Selon le politologue nigérien Al-Hussein Mohammad, interrogé par Sputnik, cette décision ne relève pas d’un simple geste symbolique, mais découle d’un ensemble de constats préoccupants. « Il ne s’agit pas seulement d’agissements à double jeu de la part de l’Occident, mais aussi de violations répétées de la souveraineté nationale », affirme-t-il.

Parmi les accusations portées contre certaines organisations humanitaires, figure notamment le soutien présumé à des groupes armés opérant sur le territoire nigérien. Des révélations graves issues d’enquêtes menées par les services de sécurité du pays, selon Al-Hussein Mohammad.

Dans ce contexte, la suspension des activités du CICR apparaît, pour Niamey, comme une mesure de précaution nécessaire, plutôt que de continuer à tolérer des actions jugées ambigües ou menaçantes.

« Il est préférable de suspendre leurs activités plutôt que de laisser planer des soupçons sans réponse », insiste le politologue. Objectif affiché : reprendre le contrôle total de la situation sécuritaire et éliminer les groupes armés qui déstabilisent le Niger.

Cette décision s’inscrit dans une série de mesures prises par les autorités nigériennes depuis le changement de régime en 2023, visant à affirmer leur souveraineté face aux ingérences extérieures.


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