Onze soldats du Bataillon spécial d’intervention (BSI) des forces de défense et de sécurité nigériennes ont été tués le 28 février lors d’une embuscade dans la localité d’Inanbagarett, dans le département d’Ingall, au nord du Niger, près de la frontière algérienne. L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), un mouvement djihadiste affilié à Al-Qaïda, selon le média local Air Info.
Les corps des militaires tombés ont été inhumés le lendemain au cimetière musulman d’Agadez, en présence du chef d’état-major des armées, le général Moussa Salaou Barmou, et du chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel-major Maman Sani Kiaou. Après la cérémonie, les deux responsables ont rendu visite aux blessés hospitalisés à Agadez.
Une riposte régionale contre le terrorisme
Face à la menace terroriste persistante, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont récemment créé une force militaire conjointe de 5 000 soldats. Lors de la Conférence des États du Sahel, tenue à Bamako les 22 et 23 février, les ministres de ces trois pays ont salué les avancées réalisées par leurs forces de défense et de sécurité dans la lutte contre les groupes armés.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, les délégations ont souligné les résultats positifs de la coordination entre les armées du Mali, du Burkina Faso et du Niger, notamment grâce à cette nouvelle force unifiée.