Une vaste opération de répression du trafic de drogue et de stupéfiants a été menée avec succès dans la capitale nigérienne par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), avec l’appui des Forces de Sécurité Intérieure. Baptisée « MAIMAI ou YAARA », cette action coup de poing, qui signifie respectivement « reprise » en haoussa et en zarma, a permis l’interpellation de 233 personnes, dont 5 mineurs, selon les informations rapportées par le site Les ÉCHOS infos.
Déployée dans la soirée du 19 juillet 2025, l’opération a ciblé six axes stratégiques de la ville de Niamey, avec un focus particulier sur les lieux de vente et de consommation de stupéfiants, notamment certains hôtels, auberges, et autres zones connues pour abriter des activités illicites. Il s’agit de la quatrième opération du genre, après les précédentes dénommées « Tonnerre », « Tourbillon » et « Éclair ».
Avant le déploiement des équipes, un briefing opérationnel a été assuré par le Commissaire Principal de Police Hamidou Amadou Insa, qui a rappelé les objectifs de cette mission : neutraliser les réseaux existants ou émergents de trafic et de consommation de drogue, et interpeller les auteurs présumés.
Bilan impressionnant
Le coup de filet s’est soldé par la saisie de quantités importantes de stupéfiants, de produits pharmaceutiques contrefaits, ainsi que d’équipements divers utilisés dans les activités illégales : appareils de jeux « jackpot », chichas, motos, voitures et même des tenues militaires. Ces éléments confirment la sophistication et la diversification des circuits de trafic opérant à Niamey.
Parmi les 233 personnes interpellées, 59 ont été placées en garde à vue pour des faits directement liés à la drogue. Les 174 autres ont été transférées vers des unités spécialisées compétentes pour le traitement d’infractions connexes.
Une mobilisation saluée
Dans un communiqué relayé par Les ÉCHOS infos, l’OCRTIS a exprimé sa gratitude envers la population de Niamey pour sa collaboration, en exhortant les citoyens à signaler tout comportement suspect. Une démarche qui s’inscrit dans la logique de participation citoyenne à la lutte contre les réseaux criminels.
Cette opération confirme la volonté ferme des autorités nigériennes de renforcer la lutte contre les trafics illicites, dans un contexte où la drogue reste un facteur de déstabilisation sociale et sécuritaire, en particulier auprès de la jeunesse.