Dans la capitale tchadienne, l’insécurité urbaine continue de préoccuper les habitants, notamment dans les quartiers commerçants où les agressions se multiplient à un rythme alarmant. En cause : l’absence de caméras de surveillance devant les boutiques et institutions privées.
Les faits sont récurrents : vols à l’arraché, braquages en plein jour, agressions physiques… De nombreux commerçants et passants sont régulièrement victimes de ces actes criminels, souvent commis en toute impunité. À N’Djaména, la majorité des commerces situés le long des grandes artères ne sont pas équipés de caméras de surveillance, rendant difficile l’identification des malfaiteurs.
« Même lorsqu’on appelle la police, il est rare que les auteurs soient retrouvés. Sans images, comment les repérer ? », se désole Moussa, propriétaire d’une boutique dans le 6e arrondissement.
Selon plusieurs témoignages, cette absence d’équipement dissuasif contribue à alimenter l’audace des délinquants. Pour beaucoup, l’installation de caméras de vidéosurveillance permettrait non seulement de prévenir les crimes, mais aussi d’aider les forces de l’ordre dans leurs enquêtes.
Face à cette situation préoccupante, certains appellent les autorités à prendre des mesures concrètes. « L’État devrait rendre obligatoire la mise en place de caméras devant les boutiques, surtout celles en bordure de route. Cela permettrait de réduire les agressions et d’appuyer la police nationale dans son travail », suggère un responsable de quartier.
Alors que l’insécurité urbaine devient un défi majeur, la vidéosurveillance pourrait s’imposer comme une solution efficace, encore sous-exploitée à N’Djaména.