La Conférence sur l’intégrité de l’information en Afrique de l’Ouest et au Sahel, ouverte hier dans la capitale cap-verdienne, se poursuit avec des échanges nourris sur les enjeux liés à la circulation des contenus numériques et à la gouvernance de l’information.
L’UNESCO, en partenariat avec l’Autorité de régulation de la communication (ARC) du Cap-Vert, a animé un panel dédié à la régulation des plateformes numériques. Parmi les intervenants, figurait la présidente de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel du Tchad (HAMA), Mme Halimé Assadya Ali, qui a partagé l’expérience de son institution dans un contexte marqué par la prolifération des contenus non vérifiés et des fausses informations.
Dans la foulée, Mme Halimé Assadya Ali est également intervenue lors d’un autre panel organisé par l’ONG Article 19. Sa communication a porté sur les défis liés à l’accès aux informations et aux données publiques, ainsi que sur leurs incidences directes sur l’intégrité de l’information et la confiance citoyenne.
Ces discussions, qui réunissent régulateurs, organisations internationales et acteurs de la société civile, visent à définir des approches communes face aux mutations rapides de l’espace numérique. Elles mettent en avant la nécessité de concilier liberté d’expression, droit d’accès à l’information et lutte contre la désinformation.
