C’est le deuxième drame de ce genre en seulement une semaine au Maroc. Le 30 mai, les autorités de Meknès annonçaient l’arrestation de deux hommes, soupçonnés d’avoir fabriqué et vendu de l’alcool frelaté, ayant provoqué la mort de sept personnes.
Un bilan revu à la hausse donc par le ministère marocain de la Santé et qui pourrait encore s’alourdir. Des dizaines de personnes sont encore sous surveillance médicale accrue dans plusieurs hôpitaux de la région.
Un alcool mélangé avec du méthanolL’origine du drame, selon le média local H24, serait un mélange entre de l’alcool classique et du méthanol, un alcool chimique obtenu grâce à du gaz naturel ou du charbon et extrêmement dangereux pour la santé. L’alcool est censé être proscrit par la religion musulmane, majoritaire au Maroc. De nombreuses épiceries, bars ou boites de nuit sous licence ont cependant le droit d’en vendre indistinctement aux Marocains ou aux étrangers à travers tout le pays.
Mais afin d’obtenir de l’alcool à bas prix, il n’est pas rare de voir circuler des alcools frelatés, ou parfois périmés, vendus à des prix plus qu’accessibles. Des produits dangereux qui auront fait au moins une quinzaine de morts, en ce début du mois de juin.