Le 3ᵉ Sommet sur le financement pour le développement des infrastructures en Afrique s’est ouvert ce mardi à Luanda, en Angola, réunissant des chefs d’État et de gouvernement ainsi que des responsables de haut niveau du continent. Mahmoud Ali Youssouf, Président de la Commission de l’Union africaine, a pris la parole pour souligner l’urgence d’investir massivement dans les infrastructures africaines.
Selon lui, « l’Afrique doit investir 130 milliards de dollars chaque année pour combler son déficit en infrastructures, véritable colonne vertébrale de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et de notre souveraineté économique ». Le Sommet, co-organisé par le Président angolais João Lourenço et la Commission de l’UA, vise à mobiliser des capitaux et à accélérer la mise en œuvre de projets stratégiques sur le continent.
Youssouf a rappelé que grâce au Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA), le continent a déjà livré 16 000 km de routes, 4 000 km de voies ferrées et assuré l’accès à l’énergie pour 30 millions de personnes. Il a ajouté que « la prochaine phase amplifiera ce succès grâce à la mobilisation des ressources domestiques, au financement innovant et à des partenariats mondiaux renforcés ».
Dans son allocution, le Président de la Commission a insisté : « L’intégration de l’Afrique n’est pas un rêve ; c’est notre méthode », réaffirmant l’importance d’une coopération continentale soutenue pour le développement économique et l’autonomie du continent.
Le Sommet constitue une plateforme clé pour concrétiser les ambitions du PIDA et soutenir l’émergence d’infrastructures durables et intégrées, essentielles à la croissance économique et à l’intégration africaine.





