En marge de la première Conférence de l’Union africaine sur la dette, le Président de l’Assemblée nationale du Togo, Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, a reçu ce mercredi une délégation du bureau de l’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC). Conduite par la députée ghanéenne Abena Oséi-Asaré, vice-présidente de l’organisation, la délégation était en fin de séjour à Lomé.
L’entretien, qui s’est tenu au siège de la Représentation nationale, a permis aux membres de l’AFROPAC de présenter les objectifs de leur structure panafricaine, engagée dans le renforcement du contrôle parlementaire des finances publiques à travers le continent. La délégation a exprimé sa reconnaissance envers le Togo pour son soutien constant aux mécanismes de transparence budgétaire et à la coopération interparlementaire.
Un engagement salué
Au cours des échanges, le Président Adédzé a salué le rôle moteur de l’AFROPAC dans la promotion de la bonne gouvernance financière et a réitéré l’attachement du Togo aux principes de rigueur budgétaire. Il a également félicité l’organisation pour sa participation active à la Conférence UA sur la dette, estimant que le choix porté sur Lomé pour accueillir une telle rencontre démontre la confiance croissante de l’Afrique envers le leadership togolais.
Vers une adhésion du Togo à l’AFROPAC
L’un des points saillants de la rencontre fut la perspective d’adhésion de l’Assemblée nationale togolaise à l’AFROPAC. Une proposition que le Président Adédzé a accueillie avec intérêt, promettant de l’examiner avec attention. Le Togo, qui avait auparavant joué un rôle actif via sa commission des finances au sein des comités régionaux de contrôle parlementaire, pourrait ainsi renforcer son ancrage dans les initiatives continentales en matière de gouvernance économique.
Un appel à l’unité parlementaire africaine
En clôture de la séance, le Président de l’Assemblée nationale a encouragé l’AFROPAC à élargir son réseau en fédérant davantage les parlements d’Afrique du Nord, d’Afrique centrale et d’autres régions. « Il est grand temps que les parlementaires africains puissent s’unir pour parler d’une même voix », a-t-il souligné, appelant à un front parlementaire uni pour relever les défis liés à la gestion de la dette publique sur le continent.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre les institutions parlementaires africaines et d’approfondissement du dialogue sur les enjeux budgétaires et de transparence, dans un contexte marqué par la nécessité d’une meilleure gouvernance des dettes souveraines.