Un drame d’une rare violence survenu dans le quartier Ndilda continue de bouleverser les habitants du Mandoul et de réveiller les consciences. Une jeune mère de trois enfants a été atrocement brûlée à l’eau bouillante mélangée à du sel pendant son sommeil. Elle reposait alors avec sa fillette d’un an et demi, quand sa coépouse l’a attaquée. Depuis son lit d’hôpital, elle lutte pour sa survie, mais surtout pour faire entendre sa voix.
Dans un témoignage recueilli par le journal La Vérité du Mandoul, elle lance un appel poignant : « Je demande de l’aide. Je suis gravement brûlée, je souffre, et je n’ai personne pour m’aider à faire valoir mes droits. Je demande à toute personne de bonne volonté, à toute organisation de défense des droits humains, de m’aider à avoir un avocat pour que justice soit faite pour moi et mon enfant. »
Cette femme ne réclame ni vengeance ni compensation financière. Elle demande simplement justice. Elle cherche un soutien moral, une protection, un espoir pour se relever et continuer à protéger ses enfants dans la dignité. Son histoire est celle de nombreuses femmes qui, dans le silence, subissent des violences conjugales et familiales sans recours.
Face à cette situation dramatique, l’heure est à la mobilisation. Les associations de défense des droits des femmes, les avocats bénévoles, les autorités publiques et chaque citoyen sensible à la cause humaine sont interpellés. Répondre à cet appel n’est pas seulement un acte de solidarité, c’est un devoir moral.