En marge de la 9ᵉ Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD 9), le président kényan William Ruto a réaffirmé l’ambition de son pays de devenir une destination de choix pour les investissements internationaux. Il a souligné que le Kenya « crée un environnement favorable aux affaires grâce à un régime juridique, fiscal et incitatif progressif », une politique qui attire de plus en plus d’entreprises étrangères.
À ce jour, plus de 120 sociétés japonaises sont déjà implantées à Nairobi, opérant dans des secteurs clés comme la construction et la fabrication. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’aller plus loin, en appelant à la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires qui freinent l’accès des produits agricoles africains, et kényans en particulier, au marché japonais.
Lors de ses rencontres avec des représentants de grandes firmes nippones telles que Sumitomo Corporation, Marubeni Corporation et Fujita Corporation, le président Ruto a obtenu l’assurance de leur volonté de renforcer leur présence au Kenya. Ces entreprises se sont engagées à accompagner le développement économique du pays et à œuvrer pour un commerce plus équilibré entre le Japon et l’Afrique.
Pour Nairobi, ce rapprochement marque une étape décisive dans la consolidation d’un partenariat stratégique avec le Japon, axé non seulement sur l’investissement industriel, mais aussi sur l’ouverture des marchés aux produits africains.