Un violent incendie d’origine encore inconnue a réduit en cendres plus de 200 pieds de palmiers dans le Ouadi de Djougou, à Mao, chef-lieu de la province du Kanem. Ce drame, survenu en pleine saison chaude, représente un coup dur pour les habitants dont la survie dépend largement de l’exploitation de ces palmiers.
Dès l’annonce du sinistre, le Délégué Général du Gouvernement auprès de la province du Kanem, le Général Asseif Mahamat Assouni, s’est rendu sur les lieux pour constater l’ampleur des dégâts. Il a exprimé sa solidarité envers les familles sinistrées, tout en saluant le courage des riverains qui ont tenté de contenir les flammes avant l’arrivée des secours.
« Ce que nous voyons ici est tragique. Il ne s’agit pas seulement de la perte d’arbres, mais d’un pan entier de l’économie locale qui s’effondre », a déclaré le Général Assouni, visiblement ému.
Le premier magistrat de la province a lancé un appel pressant aux autorités nationales, aux ONG et aux bonnes volontés, les invitant à se mobiliser pour venir en aide aux sinistrés. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incendie.
Ce sinistre remet une fois de plus sur la table la question de la gestion des ressources naturelles et des mécanismes de prévention des catastrophes dans cette région sahélienne particulièrement vulnérable aux aléas climatiques.
