Un tribunal de Jérusalem a annulé, ce lundi 21 juillet 2025, une audience très attendue dans l’affaire judiciaire visant le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. L’information, rapportée par The Times of Israel, précise que le chef du gouvernement, souffrant d’une intoxication alimentaire, n’a pas pu se présenter au tribunal, où il devait témoigner.
Le report intervient dans un contexte judiciaire tendu pour le dirigeant israélien, poursuivi depuis plusieurs années pour corruption, fraude et abus de confiance dans plusieurs affaires connues sous les noms de « Dossiers 1000 », « 2000 » et « 4000 ». Ces accusations entachent lourdement son image, bien qu’il continue de clamer son innocence, dénonçant une « chasse aux sorcières » orchestrée par ses opposants politiques et certains médias.
Ce n’est pas la première fois que l’affaire est suspendue. Le procès avait déjà été interrompu ces derniers mois, en raison de la dégradation de la situation sécuritaire en Syrie, qui a mobilisé l’attention du gouvernement israélien. Cette nouvelle interruption, causée cette fois par un problème de santé du Premier ministre, repousse l’audience à une date ultérieure. Et du fait des vacances judiciaires estivales en Israël, le tribunal ne pourra rouvrir le dossier qu’à la rentrée, en septembre prochain.
Cette série de retards suscite de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique et de la classe politique israélienne. Certains dénoncent une stratégie de ralentissement délibéré du processus judiciaire, quand d’autres y voient simplement le fruit de circonstances exceptionnelles et imprévisibles.
En attendant la reprise des audiences, Benyamin Netanyahou reste à la tête du gouvernement israélien, malgré les lourds soupçons qui pèsent sur lui. Son avenir politique demeure incertain, dans un pays toujours profondément divisé sur sa personne et sa gouvernance.
