En Iran, une mobilisation sans précédent secoue les murs de la prison de Karaj, près de Téhéran. Du 12 au 19 octobre 2025, quelque 1 500 condamnés à mort ont observé une grève de la faim collective pour dénoncer la vague d’exécutions en cours et les conditions inhumaines de détention auxquelles ils sont soumis. Un acte de résistance rare dans un pays où toute contestation peut être lourdement réprimée.
Malgré les menaces et la répression, cette action a suscité un élan de solidarité internationale. Les familles des détenus se sont rassemblées devant le Parlement iranien, réclamant justice et dignité pour leurs proches. En écho, des manifestations de soutien ont eu lieu à Paris, Berlin et Vancouver, où des défenseurs des droits humains ont brandi le mot d’ordre : « Stop aux exécutions, stop à la torture ! »
Dans un communiqué publié sur son site, l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-France) salue le courage de ces prisonniers et appelle la communauté internationale à se mobiliser. L’organisation exige un moratoire immédiat sur les exécutions et réaffirme son engagement pour l’abolition totale de la peine de mort en Iran.
Selon les défenseurs des droits humains, l’Iran figure parmi les pays où le nombre d’exécutions demeure le plus élevé au monde, souvent à l’issue de procès entachés d’aveux forcés et de torture.
« Ces voix étouffées derrière les barreaux de Karaj doivent être entendues », plaide l’ACAT-France, qui invite les citoyens à soutenir les prisonniers grévistes via une pétition en ligne.




