Les États-Unis mènent actuellement des négociations discrètes avec plusieurs pays en vue de la création d’une force internationale de stabilisation destinée à être déployée dans la bande de Gaza, rapporte le site d’information Axios, citant des sources proches du dossier.
Selon les informations obtenues, Washington souhaite présenter un plan concret dans les prochaines semaines, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa stratégie pour tenter d’éviter une résurgence des hostilités dans l’enclave palestinienne.
Un responsable américain, cité par Axios, a affirmé que « les pays de la région manifestent un grand intérêt pour la participation à ces forces internationales. Personne n’a refusé et tous attendent de voir le projet final ». Le plan, actuellement en phase de finalisation, devrait être soumis à Israël ainsi qu’aux partenaires régionaux dans les prochains jours.
Une coalition multinationale envisagée
D’après les premiers éléments du projet, la force internationale serait composée de contingents provenant d’Azerbaïdjan, d’Égypte, d’Indonésie et de Turquie, auxquels s’ajouteraient des unités de la police palestinienne. Leur mission principale serait d’assurer la stabilité et la sécurité le long des frontières de Gaza avec l’Égypte et Israël, une zone hautement sensible depuis des décennies.
Cette initiative américaine intervient dans un contexte diplomatique tendu, alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza demeure critique et que les perspectives d’un cessez-le-feu durable restent incertaines.
Washington espère, par cette démarche, favoriser un cadre de coopération sécuritaire régionale, tout en évitant une présence militaire israélienne prolongée dans le territoire. La mise en œuvre effective de ce plan dépendra toutefois du consensus entre les pays concernés et de l’acceptation par Israël des modalités de déploiement de ces forces.
Si le projet se concrétise, il marquerait une première tentative coordonnée depuis des années d’introduire une présence internationale à Gaza, dans le but de stabiliser la région après des mois de conflit et d’ouvrir la voie à un processus politique plus large.
