Le Qatar accueille ce week-end un sommet exceptionnel des dirigeants arabes et musulmans consacré à la situation au Proche-Orient. La rencontre, organisée à Doha, intervient après une attaque israélienne qualifiée de « terrorisme d’État » par plusieurs capitales de la région. L’opération a coûté la vie à cinq membres du Hamas ainsi qu’à un agent de sécurité qatari, suscitant une vague d’indignation.
En amont de cette rencontre, une réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères des pays participants est prévue, afin de définir les axes d’une position commune. Selon des sources diplomatiques, l’objectif est de coordonner une réponse politique et diplomatique ferme face aux actions israéliennes.
Dans ce contexte, l’Iran a appelé à la mise en place d’une « salle d’opérations commune » regroupant les pays arabes et musulmans pour faire face à Israël. Cette proposition, qui traduit une volonté de passer d’une condamnation verbale à une action coordonnée, sera au cœur des discussions.
Le Qatar, qui joue régulièrement un rôle d’intermédiaire dans les crises régionales, espère que ce sommet renforcera la solidarité islamique et conduira à une stratégie unifiée. Pour les observateurs, l’enjeu est de savoir si les participants parviendront à dépasser leurs divergences internes afin de présenter un front commun.
Ce rendez-vous diplomatique s’annonce donc déterminant, à la fois pour la cohésion du monde arabe et musulman et pour la dynamique du conflit israélo-palestinien.