Alors que la pandémie semblait sous contrôle depuis plusieurs mois, Hong Kong et Singapour font face à une nouvelle vague de COVID-19. Les autorités sanitaires des deux cités-États observent une recrudescence marquée des cas d’infection, accompagnée d’une hausse notable des hospitalisations.
Cette résurgence inquiète les professionnels de santé, d’autant plus que le virus semble circuler activement dans plusieurs zones urbaines densément peuplées. Selon les données préliminaires, les cas détectés au cours des dernières semaines dépassent les chiffres enregistrés à la même période l’année précédente, signe d’un possible nouveau variant plus contagieux ou d’un relâchement des comportements de prévention.
Face à cette situation, les gouvernements locaux n’ont pas tardé à réagir. À Hong Kong, les autorités ont remis à l’ordre du jour les recommandations sanitaires de base, telles que le port du masque dans les lieux clos, le respect de la distanciation physique et l’aération des espaces publics. Des centres de vaccination ont également été rouverts pour administrer des rappels, notamment aux personnes âgées et vulnérables.
Singapour adopte une approche similaire, combinant prévention et appel à la responsabilité collective. Des campagnes de sensibilisation ont été relancées sur les réseaux sociaux et dans les médias, tandis que les autorités appellent à une vigilance accrue dans les transports publics et les établissements scolaires.
Bien que cette nouvelle vague ne semble pas, pour l’heure, provoquer une saturation des hôpitaux, les experts rappellent que la vigilance reste de mise. Ils appellent les populations à ne pas baisser la garde et à se faire vacciner pour freiner la propagation du virus.
La situation reste sous étroite surveillance, et les autorités sanitaires des deux villes ont annoncé qu’elles n’excluent pas le retour de certaines restrictions si la courbe des contaminations continue de grimper dans les prochains jours.
