L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été condamné à cinq ans d’emprisonnement en Algérie, notamment pour atteinte à l’intégrité du territoire national. En plus de cette peine, il devra s’acquitter d’une amende d’environ 3 500 euros, selon une information rapportée par l’Agence France-Presse (AFP).
La semaine dernière, le parquet algérien avait requis une peine plus lourde de dix ans de prison. L’auteur était poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont « atteinte à l’unité nationale », « outrage à une institution constituée », « trouble à l’ordre public », « actions portant préjudice à l’économie nationale », ainsi que pour la détention de vidéos et publications jugées menaçantes pour la sécurité du pays.
Parmi les éléments retenus contre lui figurent certaines de ses déclarations dans la presse française, notamment lorsqu’il avait affirmé que « toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc ». Boualem Sansal, connu pour ses critiques acerbes à l’égard du gouvernement algérien et de l’idéologie islamiste, fait depuis longtemps l’objet de vives controverses dans son pays natal.