À quelques mois du Sommet du G20 prévu le 22 novembre prochain, l’Afrique du Sud affiche un optimisme résolu quant à la réussite de l’événement, malgré les tensions diplomatiques avec les États-Unis.
Le vice-président sud-africain, Paul Mashatile, a affirmé que la tenue du sommet sera un succès « que les États-Unis y participent ou non ». Cette déclaration intervient après l’annonce par certains responsables américains de leur intention de boycotter l’événement, en réaction à la politique controversée d’expropriation des terres mise en œuvre par Pretoria.
En dépit de ces tensions, le gouvernement sud-africain souligne que les préparatifs avancent normalement. « De nombreuses réunions préparatoires ont déjà eu lieu avec la participation active des ministres membres du G20 », a précisé Paul Mashatile, soulignant l’engagement des autres membres de l’organisation.
L’Afrique du Sud assure cette année la présidence tournante du G20, succédant au Brésil. Ce sommet est considéré comme une opportunité stratégique pour Pretoria de renforcer le rôle du continent africain dans les décisions économiques mondiales, dans un contexte géopolitique de plus en plus polarisé.
Alors que les débats autour de la réforme des institutions financières internationales et de la justice climatique devraient figurer à l’agenda, l’absence possible d’une puissance comme les États-Unis pourrait toutefois peser sur les discussions. Mais Pretoria semble prête à aller de l’avant, misant sur la solidarité sud-sud et une diplomatie inclusive.




