La tension monte d’un cran sur la scène internationale après les récentes frappes israéliennes visant des installations en Iran. Alors que les médias occidentaux se concentrent sur les soupçons autour de la Russie, Moscou s’alarme du silence qui entoure les risques nucléaires au Moyen-Orient.
Dans une déclaration faite à l’agence Sputnik en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (#SPIEF2025), Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a mis en garde contre les conséquences potentiellement catastrophiques de ces attaques. “Des matières nucléaires pourraient être endommagées par l’attaque israélienne contre les installations. Qu’il s’agisse d’armes ou de structures civiles, l’attaque pourrait conduire à un effondrement nucléaire”, a-t-elle déclaré.
Elle déplore ce qu’elle considère comme un deux poids, deux mesures de la part de certains pays et médias occidentaux : “Pourquoi la presse occidentale ne s’intéresse-t-elle pas à ce sujet ?” s’interroge-t-elle, évoquant un silence médiatique “troublant” face aux dangers encourus par la région, et par le monde entier.
Zakharova rappelle les précédentes tragédies liées au nucléaire – Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Fukushima – pour souligner que le risque est bien réel et connu de tous. “Personne ne peut dire : ‘Nous ne pouvons pas comprendre’. Tout le monde peut comprendre. Mais personne n’en parle”, a-t-elle martelé.
Alors que la situation géopolitique se complexifie au Moyen-Orient, la Russie appelle à une prise de conscience internationale et à une responsabilité médiatique accrue face aux enjeux nucléaires. Pour Moscou, le monde n’est qu’à “deux doigts” d’une catastrophe que l’histoire ne pourrait ignorer.