Les autorités syriennes ont vivement réagi à une frappe aérienne israélienne menée à l’aube près du palais présidentiel à Damas. Dans un communiqué officiel, la présidence syrienne a dénoncé une « attaque agressive » contre la souveraineté nationale, affirmant que la Syrie « ne fera aucun compromis sur sa souveraineté et sa sécurité » et continuera à défendre les droits de son peuple « par tous les moyens disponibles ».
Cette frappe, confirmée par l’armée israélienne (Tsahal), serait selon l’État hébreu une réponse aux récentes tensions ayant affecté la communauté druze en Syrie. Damas y voit plutôt une « mesure imprudente » visant à « déstabiliser et exacerber les crises sécuritaires » dans le pays.
L’administration dirigée par le président adjoint Farouk al-Charaa a appelé la communauté internationale, ainsi que les pays arabes, à « soutenir la Syrie face aux attaques répétées d’Israël ». Dans le même temps, les forces de sécurité syriennes affirment poursuivre leurs efforts pour prévenir toute menace contre la sécurité de la nation.
Tout en condamnant l’escalade, Damas a également lancé un appel au dialogue et à la coopération, exhortant toutes les parties à rejeter les tentatives de perturbation régionales.
Cette nouvelle montée de tension survient dans un contexte régional particulièrement fragile, alors que les lignes de fracture géopolitiques se multiplient entre puissances locales et acteurs internationaux.
