Ouagadougou a franchi un cap majeur dans le développement de ses infrastructures routières. Le mardi 16 décembre 2025, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé au lancement officiel des travaux de construction de l’autoroute Ouagadougou–Bobo-Dioulasso, un projet structurant longtemps attendu par les populations burkinabè.
Destinée à relier les deux principales villes du pays, cette autoroute marque la concrétisation d’un rêve ancien. Portée par l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, dont l’un des objectifs centraux est le désenclavement des villes, l’infrastructure sera réalisée en 2 fois 4 voies (2×4). Présentée comme moderne et écologique, l’autoroute vise à fluidifier la circulation, renforcer les échanges économiques et améliorer durablement la mobilité sur cet axe stratégique.
Fait notable, le projet est financé sur fonds propres de l’État. Le Chef de l’État a instruit les autorités compétentes à exécuter les travaux sans délai et à un rythme soutenu. « J’ai déjà dit au ministre des Finances de prévoir pour 2026, au minimum 200 milliards de FCFA », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré, appelant par ailleurs les populations des localités traversées à se mobiliser et à contribuer à la réussite de ce chantier d’envergure.
Dans la même dynamique, le Président du Faso a annoncé le lancement prochain d’autres autoroutes régionales. L’ambition affichée est claire : relier l’ensemble des chefs-lieux de régions par des infrastructures modernes. C’est dans cette optique que le projet Koudougou–Yako a été réajusté. Initialement prévu comme une route classique, il deviendra une autoroute en 2×2 voies, ce qui explique le report de son lancement.
« L’objectif, c’est que les chefs-lieux de région soient reliés les uns aux autres par des autoroutes, de Ouagadougou vers les régions et entre les régions elles-mêmes », a précisé le Capitaine Ibrahim Traoré.
À travers ces projets ambitieux, les autorités burkinabè affichent leur volonté de doter le pays d’un réseau routier moderne, capable de soutenir le développement économique, l’intégration territoriale et l’amélioration des conditions de vie des populations.
