La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour perturber un rassemblement à Calcutta le 27 août, alors que les manifestants demandaient à la ministre en chef du Bengale occidental, Mamata Banerjee, de démissionner en raison de la réponse insatisfaisante de l’État au viol et au meurtre d’un médecin stagiaire.
Selon les médias, des drones, des canons à eau et des grenades lacrymogènes ont été utilisés, et 4 500 policiers auraient formé des barricades pour empêcher les manifestants d’atteindre le secrétariat du Bengale-Occidental. La police de l’État du Bengale occidental a qualifié le rassemblement d’« illégal » et de « politiquement motivé ».
La plus haute représentante élue de l’État a été vivement critiquée par les manifestants pour sa gestion de l’affaire du viol et du meurtre d’un médecin stagiaire au RG Kar Medical College and Hospital, un établissement public, au début du mois d’août. Madame Banerjee a elle-même qualifié de « patriarcales » les demandes de démission de l’opposition.
Son parti, le Trinamool Congress, détient le pouvoir régional, tandis que le chef de l’opposition, Suvendu Adhikari, du Bharatiya Janata Party, qui gouverne à l’échelle nationale, a accusé le gouvernement de l’État de tenter d’étouffer le crime, ce qu’il nie catégoriquement.
Le corps de Moumita Debnath, 31 ans, a été retrouvé dans une salle de séminaire du campus le 9 août, ce qui a provoqué de nombreuses protestations sur cette affaire et sur la question plus générale de la violence à l’égard des femmes.
Les autorités ont déclaré qu’un volontaire de la police avait été arrêté.
Source : RT en français