Plus de 400 Guinéens, aspirant à accomplir le pèlerinage à La Mecque, ont été victimes d’une vaste escroquerie. Une femme, se faisant passer pour la mère du président de la transition, aurait abusé de la confiance de nombreux fidèles en leur soutirant de l’argent sous de faux prétextes liés à l’organisation du Hajj.
Face à l’indignation croissante, le porte-parole de la présidence guinéenne a pris la parole pour rassurer les victimes et l’opinion publique. Il a promis que justice serait rendue : « Nous mettrons tout en œuvre pour identifier tous les responsables et faire en sorte que justice soit rendue », a-t-il affirmé lors d’une déclaration officielle.
Le gouvernement a également présenté ses excuses pour les « manquements » qui ont permis cette fraude d’ampleur, s’engageant à démanteler le réseau à l’origine de l’escroquerie.Pour réparer le tort subi, les autorités ont annoncé une mesure exceptionnelle : toutes les victimes bénéficieront d’une inscription gratuite au prochain pèlerinage. Une commission spéciale sera bientôt mise en place pour recenser les personnes concernées et encadrer le processus de compensation.
Ce scandale soulève des questions sur la transparence et la sécurité autour de l’organisation du Hajj en Guinée. Pour de nombreux citoyens, il s’agit désormais de redonner confiance à des croyants blessés dans leur foi et dans leur citoyenneté.




