Dans une atmosphère empreinte de calme et de discipline, la Guinée a lancé ce jeudi 12 juin les premières épreuves du Certificat d’Études Élémentaires (CEE), marquant ainsi le début officiel des examens nationaux pour l’année scolaire 2024-2025.
C’est à l’école primaire Tombo 1, au cœur de la commune de Kaloum, que le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, Jean Paul Cedy, a procédé au lancement symbolique de ces épreuves, entouré de plusieurs membres de son cabinet. Une cérémonie sobre mais significative, à la hauteur des enjeux éducatifs du pays.
Pendant trois jours, du 12 au 14 juin, ce sont plus de 313 000 candidats répartis dans près de 1 500 centres d’examen sur l’ensemble du territoire guinéen qui vont tenter de décrocher ce premier diplôme scolaire, véritable tremplin vers le collège.
Au-delà de l’aspect académique, cette session revêt une importance particulière en raison du climat apaisé dans lequel elle se déroule. Contrairement aux années précédentes marquées par des tensions entre syndicats enseignants et autorités éducatives, cette année scolaire s’achève sur une note de stabilité. Une avancée que le gouvernement met au crédit de la politique de refondation prônée par le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya, qui a œuvré à la restauration du dialogue et de la confiance entre les différents acteurs du système éducatif.
Dans une déclaration faite à la presse, le ministre Jean Paul Cedy a exhorté l’ensemble des candidats à faire preuve de rigueur et de concentration, tout en appelant les encadreurs à garantir la transparence et le bon déroulement des examens. « Il en va de la crédibilité de notre système éducatif et de l’avenir de nos enfants », a-t-il souligné.
Alors que les regards sont désormais tournés vers les centres d’examen du pays, les autorités éducatives, les familles et les élèves eux-mêmes espèrent que cette session se déroulera sans incidents majeurs, dans le respect des règles établies.
Un défi crucial pour un pays qui place l’éducation au cœur de sa reconstruction.
