La Cour pénale spéciale de Libreville a ouvert ce lundi le procès pour corruption de l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin, tous deux jugés par contumace. Sylvia Bongo Ondimba est poursuivie pour détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs, tandis que son fils fait face à des accusations d’enrichissement illicite, de corruption et de transfert illégal de fonds, selon GabonActu.
Le ministère public affirme que des milliards de francs CFA auraient transité par un réseau complexe de sociétés écrans, de comptes offshore et d’investissements discrets dans des institutions financières complices. Douze autres personnes sont également impliquées dans cette affaire, dont Mohamed Ali Saliou, ancien chef de cabinet adjoint de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, Ian Ghislain Ngoulou, ancien chef de cabinet de Noureddin Bongo Valentin, et Ella Ekogha Jessye, ancienne directrice de la communication présidentielle.
Le procès se poursuivra mercredi et suscite un vif intérêt au Gabon, pays d’Afrique centrale riche en pétrole, où le président Ali Bongo Ondimba a été destitué lors du coup d’État militaire de 2023, mettant fin à plusieurs décennies de règne de la famille Bongo. À ce jour, l’ex-président n’est pas impliqué dans les accusations de corruption.



