À l’approche des derniers jours de l’année, le professeur Avocksouma Djona livre une réflexion singulière sur décembre, un mois qu’il décrit comme « le dernier virage, jamais neutre, souvent stratégique ». Dans une analyse profondément ancrée dans la symbolique spirituelle, l’homme politique met en garde contre ce qu’il considère comme un « terrain de guerre invisible » où tensions et fragilités humaines deviennent des portes ouvertes aux dérives.
Selon lui, la période de fin d’année concentre fatigue accumulée, défis financiers, frustrations latentes et pressions familiales. Autant d’éléments qui, s’ils ne sont pas maîtrisés, peuvent se transformer en conflits, incompréhensions ou ruptures émotionnelles. Le Pr Djona estime que « les attaques ne sont jamais spectaculaires, mais ordinaires », évoquant ces gestes du quotidien qui, sous la pression, peuvent prendre des proportions destructrices : une réponse sèche d’une mère épuisée, l’agressivité d’un père inquiet, le silence d’un enfant touché, ou encore les tensions liées aux dettes et aux retrouvailles familiales.
Face à ce qu’il décrit comme « des brèches exploitées par les ténèbres », l’universitaire et analyste politique appelle à un recentrage sur les valeurs fondamentales au sein des foyers : pardon, prière, patience, respect et unité. Autant de remparts, selon lui, capables de préserver la cohésion familiale et de transformer décembre « en mois de renversement plutôt qu’en catastrophe ».
En invitant les familles à « fermer les portes spirituelles » et à cultiver la paix intérieure, le Pr Avocksouma Djona conclut par un message d’espérance : finir l’année dans la lumière dépend, dit-il, « de la vigilance du cœur ».
