La Guinée a réaffirmé, ce samedi à la Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), sa volonté d’obtenir un soutien mondial mieux adapté aux réalités des pays en développement. Représentant le président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, le Premier ministre Amadou Oury Bah a porté un message fort devant les partenaires internationaux réunis à Séville.
Dans son allocution, le Chef du Gouvernement guinéen a mis en lumière la stratégie nationale de transformation économique et sociale, axée autour du programme SIMANDOU 2040, pilier du redressement économique du pays. Il a souligné que la Guinée, sous l’impulsion du CNRD, a engagé des réformes ambitieuses visant à renforcer la mobilisation des ressources internes, à diversifier les mécanismes de financement et à établir des partenariats solides et durables.
« Une aide au développement qui ignore les efforts d’investissement vert ou les contraintes de vulnérabilité climatique n’est ni juste, ni inclusive, encore moins efficace », a martelé Amadou Oury Bah, appelant à une réforme du système d’aide internationale pour mieux répondre aux besoins réels des pays du Sud.
Dans une démarche alliant développement et durabilité, le Premier ministre a annoncé l’initiative d’inscrire le Massif du Fouta Djallon au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce projet, à la croisée des enjeux écologiques, économiques et humains, symbolise selon lui la vision d’une coopération régionale renforcée, notamment avec les pays enclavés du continent, pour une gestion concertée des ressources naturelles et un avenir commun plus résilient.
