Un incident tragique est survenu ce mercredi 25 juin au lycée Barthélemy Boganda de Bangui, l’un des deux centres d’examen pour le baccalauréat session 2025, regroupant plus de 5 000 candidats issus de plusieurs établissements de la capitale. Une panne technique, suivie d’une intervention des équipes de l’ENERCA, a provoqué une explosion d’un transformateur électrique, semant la panique et causant de nombreux blessés, dont certains dans un état grave, et malheureusement, des pertes en vies humaines.
Selon un communiqué officiel du ministère de l’Éducation nationale, les épreuves écrites ont débuté le 24 juin avec la Philosophie et l’Anglais, suivies le lendemain par le Français et l’Histoire-Géographie. C’est au cours de cette seconde journée que le drame s’est produit, interrompant brutalement le déroulement normal des examens au sein du centre Boganda 1.
Alertés en urgence, les plus hautes autorités du pays, dont le Premier ministre Félix Moloua, plusieurs membres du gouvernement et le ministre de l’Éducation nationale Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas, se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts et exprimer leur solidarité.
Dans un message solennel, le ministre de l’Éducation a exprimé sa « vive indignation face à cette situation regrettable » et présenté ses condoléances aux familles endeuillées. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés tout en appelant les candidats encore en lice à garder leur calme et leur sérénité.
Face à cette situation exceptionnelle, les autorités éducatives ont annoncé la suspension temporaire des épreuves au lycée Boganda, le temps d’élucider les circonstances exactes de l’explosion. Une nouvelle date sera fixée pour la reprise des examens dans ce centre. En revanche, les autres établissements du pays poursuivront normalement les épreuves, conformément au calendrier établi.
Le ministère de l’Éducation nationale assure que toutes les mesures nécessaires seront prises pour garantir la sécurité des candidats et le bon déroulement de la suite de cette session particulièrement éprouvante pour la communauté éducative centrafricaine.
