Coup d’envoi officiel ce lundi matin des épreuves écrites du Brevet de l’Enseignement Fondamental (BEF), session 2025. Le ministre de l’Éducation Nationale et de la Promotion Civique, Dr Aboubakar Assidick Choroma, accompagné de son secrétaire d’État, Ahmat Youssouf Tahir, s’est rendu au Lycée de Diguel Centre à N’Djamena pour lancer les épreuves. Le recteur de l’Académie de l’Ouest et plusieurs responsables du système éducatif national ont pris part à cette cérémonie symbolique.
Cette année, le BEF mobilise un effectif record de 126 423 candidats, répartis dans 462 centres d’examen à travers le pays. Le rayonnement de cet examen va au-delà des frontières nationales avec un centre établi en Arabie Saoudite. Fait marquant : des épreuves sont également organisées dans deux maisons d’arrêt ainsi que trois camps de réfugiés, témoignant de la volonté des autorités d’assurer l’équité dans l’accès à l’éducation, quelles que soient les circonstances de vie des candidats.
Comme le veut la tradition, les épreuves ont commencé par celle de rédaction, une discipline qui permet aux élèves d’exprimer leur créativité, leur sens critique et leur maîtrise de la langue française.
À l’ouverture des copies, le ministre Aboubakar Assidick Choroma s’est adressé directement aux candidats. Dans un ton bienveillant, il leur a recommandé de faire preuve de concentration et de sérénité, soulignant que la réussite dépend avant tout de la rigueur personnelle et du travail constant.
Cependant, le ministre n’a pas manqué de fustiger les actes de vandalisme perpétrés ces dernières années par certains élèves en fin d’année scolaire. Il a rappelé que ces comportements nuisent non seulement à l’image de l’école tchadienne mais également aux efforts soutenus du gouvernement et de ses partenaires pour garantir une éducation de qualité pour tous.
La session 2025 du BEF s’ouvre donc dans un climat de vigilance et d’espoir, avec un enjeu crucial : valoriser le mérite et renforcer la culture de la discipline dans l’environnement scolaire tchadien.