Environnement : Le Tchad scelle un partenariat stratégique avec la société civile pour un avenir vert

Dans une dynamique de gouvernance participative et de préservation durable de l’environnement, le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a franchi une nouvelle étape ce jeudi 3 juillet 2025. Vingt-deux (22) conventions de partenariat ont été officiellement signées avec des associations de la société civile, sous la présidence du ministre Hassan Bakhit Djamous.

La cérémonie, tenue à N’Djamena, a rassemblé des représentants d’organisations engagées dans la lutte contre la dégradation environnementale. Ces accords constituent bien plus qu’un simple engagement administratif : ils symbolisent une volonté commune de renforcer les actions de terrain et de faire de la société civile un levier clé dans la mise en œuvre de la politique environnementale du Chef de l’État, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno.

Un pacte pour l’action locale

Ce partenariat vise à impulser une dynamique inclusive, en mobilisant les compétences et l’ancrage local des organisations civiles pour répondre efficacement aux défis environnementaux. Les conventions signées couvrent un large éventail d’actions : sensibilisation des populations, reboisement, gestion des déchets, recyclage, suivi des initiatives locales, et renforcement des capacités des acteurs communautaires.

« Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons bâtir un Tchad résilient face aux effets du changement climatique. Ces associations sont nos relais sur le terrain », a souligné le ministre Djamous dans son discours.

Vers une gouvernance environnementale partagée

Par cette démarche, le ministère entend créer un cadre d’action structuré où l’État, en partenariat avec les organisations citoyennes, pilote une transition écologique adaptée aux réalités locales. Cette synergie permettra également de mutualiser les expériences, de partager les bonnes pratiques et de garantir un suivi rigoureux des initiatives menées.

Cette coopération s’inscrit dans une approche de durabilité, avec pour ambition de concrétiser les engagements du Tchad en matière de lutte contre la désertification, de restauration des écosystèmes dégradés et de promotion d’une économie verte.

Un signal fort en faveur de l’environnement

À l’heure où le pays fait face à une pression croissante sur ses ressources naturelles, cette initiative apparaît comme une réponse cohérente aux aspirations de la jeunesse et des communautés rurales, souvent premières victimes de la crise écologique.

Ces conventions, premières du genre à cette échelle, sont appelées à devenir des modèles reproductibles dans d’autres secteurs de la gouvernance publique. Elles démontrent que la société civile n’est pas seulement spectatrice, mais actrice à part entière de la transformation environnementale du Tchad.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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