Le Premier ministre égyptien, Dr. Mostafa Madbouli, a présidé ce mardi la cérémonie d’ouverture du 25ᵉ Congrès international des institutions supérieures de contrôle, qui se tient dans la « ville de la Paix » de Charm El-Cheikh. Placé sous le haut patronage du Président Abdel Fattah El-Sissi, l’événement réunit plusieurs ministres, des responsables d’institutions financières internationales, ainsi que des chefs d’institutions de contrôle du monde entier.
Dans son allocution inaugurale, Dr. Madbouli a exprimé sa fierté d’accueillir ce rassemblement dans un pays au riche héritage civilisationnel, symbole de dialogue, de coopération et de paix. Il a salué la contribution historique de l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle (INTOSAI), qui, depuis plus de soixante-dix ans, établit des normes internationales pour l’audit du secteur public, renforce les capacités des institutions de contrôle et favorise l’échange de connaissances à l’échelle mondiale.
Le Premier ministre a souligné que l’audit ne se limite pas à identifier les erreurs ou les lacunes, mais constitue un outil constructif pour améliorer la performance des institutions publiques. « L’audit évalue la performance globale pour renforcer l’efficience, non pour l’affaiblir », a-t-il insisté.
Dr. Madbouli a également mis en avant l’expérience égyptienne en matière de gouvernance et de contrôle, rappelant l’importance de l’indépendance et du soutien accordé à l’Organisation centrale de contrôle. Selon lui, cette approche a permis de réaliser en moins d’une décennie d’importants projets de développement : construction de villes intelligentes comme la Nouvelle Capitale Administrative, amélioration des infrastructures routières, lancement de l’initiative « Vie digne » pour le développement rural, et mise en place d’un système complet de protection sociale et sanitaire.
Alors que l’Égypte s’apprête à assumer la présidence d’INTOSAI, le Premier ministre a réaffirmé son engagement à promouvoir la coopération internationale, à renforcer les capacités des institutions membres et à intégrer les nouvelles technologies, y compris l’intelligence artificielle responsable, dans les processus d’audit public. « Notre voie pour assurer l’utilisation optimale des ressources publiques passe par l’action conjointe et le dialogue continu », a-t-il conclu.
Le 25ᵉ Congrès international des institutions supérieures de contrôle se positionne ainsi comme un forum majeur pour l’échange de bonnes pratiques, le renforcement de la transparence et la promotion de la responsabilité dans la gestion publique à l’échelle mondiale.
