L’Égypte vient de franchir une étape majeure dans sa stratégie énergétique. Trois nouvelles découvertes de gisements de pétrole et de gaz ont été annoncées ces derniers jours, renforçant considérablement le potentiel énergétique du pays. Le ministère égyptien du Pétrole a confirmé que les entreprises Khalda, Petrobel et GUPCO sont à l’origine de ces découvertes qualifiées de « stratégiques ».
Le 8 mai, la société Petrobel a révélé la découverte d’un gisement pétrolier important dans le golfe de Suez, une région historiquement riche en hydrocarbures. Cette trouvaille vient relancer l’intérêt pour cette zone qui reste un axe central pour la production pétrolière nationale.Quelques jours plus tôt, GUPCO (Gulf of Suez Petroleum Company) annonçait avoir mis au jour un autre gisement pétrolier, cette fois-ci dans le désert occidental, région réputée pour son sous-sol prometteur mais encore sous-exploité.
Le 11 mai, c’est la société Khalda Petroleum qui a fait sensation avec la découverte d’un gisement de gaz naturel, toujours dans le désert occidental. Sa production est estimée à 30 millions de pieds cubes par jour, soit près de 850 000 mètres cubes. Un chiffre qui en dit long sur l’importance potentielle de ce site dans l’approvisionnement énergétique du pays.
Ces récentes découvertes interviennent quelques mois après une autre annonce significative faite en février par le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, qui évoquait alors un gisement gazier au large des côtes méditerranéennes.
L’Égypte, déjà considérée comme un acteur énergétique clé en Afrique du Nord, semble donc confirmer son ambition de devenir un hub régional en matière de production et d’exportation d’hydrocarbures. Ces nouvelles ressources devraient également renforcer les recettes publiques et attirer davantage d’investissements dans le secteur de l’énergie.
