L’Égypte vient d’enregistrer une nouvelle entrée de capitaux étrangers avec la réception de 3,5 milliards de dollars dans le cadre d’un accord d’investissement stratégique destiné à l’aménagement d’un vaste terrain situé dans les zones de Samla et d’Alam El Roum, sur la côte nord-ouest, dans le gouvernorat de Matrouh. Cette enveloppe marque le lancement effectif d’un projet immobilier et urbain d’envergure appelé à transformer cette partie du littoral méditerranéen.
Cet investissement résulte d’un partenariat entre le ministère égyptien du Logement, des Services publics et des Communautés urbaines, à travers l’Autorité des nouvelles communautés urbaines, et la société qatarie Al-Diyar. Le contrat scellant cette coopération a été signé le 6 novembre, ouvrant la voie à une collaboration étroite entre les deux parties autour d’un projet à fort potentiel économique.
Selon le porte-parole officiel du gouvernement, le conseiller Mohamed El Hommosany, les 3,5 milliards de dollars reçus constituent le premier versement prévu par l’accord. Un second volet de la contribution de l’investisseur prendra la forme de la livraison de logements au sein du projet, renforçant ainsi l’offre immobilière et les infrastructures urbaines dans la région concernée.
L’accord prévoit également un mécanisme de partage des revenus au profit de l’État égyptien. L’Autorité des nouvelles communautés urbaines percevra 15 % des bénéfices nets générés par le projet, qu’ils proviennent de la société de projet ou de ses entités affiliées et contrôlées, après le recouvrement intégral des coûts d’investissement. Cette disposition vise à garantir des retombées financières durables pour les finances publiques.
Pour le gouvernement égyptien, cette avancée s’inscrit dans une dynamique politique et économique plus large. Mohamed El Hommosany a souligné que cette étape concrétise les orientations du président Abdel Fattah El Sissi et de l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, qui œuvrent à l’approfondissement du partenariat économique entre Le Caire et Doha. À travers ce projet, les deux pays entendent renforcer leur coopération bilatérale et promouvoir un développement économique durable, au service des intérêts et des aspirations de leurs peuples respectifs.




