Depuis plusieurs semaines, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Belngar Larmé Laguerre, fait l’objet d’attaques ciblées. Derrière ces tentatives de déstabilisation se cache une réalité moins reluisante : celle d’une cabale orchestrée pour faire taire une voix dérangeante pour les fossoyeurs des libertés fondamentales.
Larmé Laguerre n’est pas un homme qui fait l’unanimité, et c’est tant mieux. Dans un pays où la défense des droits humains reste un combat de tous les jours, la neutralité confortable est souvent synonyme de complicité passive. Président de la CNDH, Laguerre dérange et il dérange parce qu’il agit.
Depuis sa nomination, il a donné à cette institution une voix ferme, indépendante, parfois dérangeante, mais toujours en phase avec les exigences de la dignité humaine. Pourtant, cette intégrité lui vaut aujourd’hui d’être la cible d’une campagne de discrédit soigneusement organisée, alimentée par des intérêts politiques et personnels que l’activisme du président gêne profondément.
Les critiques pleuvent, mais peu reposent sur des faits. On l’accuse, sans preuves tangibles, d’orientations partisanes ou d’ambitions personnelles. Or, un examen impartial du bilan de Larmé Laguerre montre au contraire un engagement constant pour la vérité, qu’elle plaise ou non, et une volonté affirmée de mettre la CNDH au service des citoyens, pas des élites.
Plus encore, ceux qui s’acharnent contre lui brillent par leur absence dans les luttes réelles : quand la Commission dénonce des arrestations arbitraires, documente des cas de tortures, interpelle les autorités sur les violations du droit à la justice, où sont donc ces détracteurs ? Leur silence face aux vrais enjeux des droits humains en dit long sur la nature de leur combat, un combat personnel, dénué de toute valeur éthique ou démocratique.
Il ne s’agit pas ici d’ériger Larmé Laguerre en saint. Comme tout responsable public, il est perfectible et reste redevable devant l’opinion. Mais l’attaque permanente dont il est victime révèle moins ses failles que la gêne qu’il provoque chez ceux qui craignent la lumière. En s’attaquant à l’homme, ses adversaires espèrent affaiblir l’institution ; en réalité, ils ne font que renforcer la pertinence de sa mission.
Derrière le vacarme, la vérité demeure : Larmé Laguerre est un pilier d’une institution essentielle. Le soutenir, ce n’est pas défendre un individu, c’est affirmer que dans une démocratie, la défense des droits humains ne doit jamais être bâillonnée par les intérêts de quelques-uns.