Le Président de la République, Ismail Omar Guelleh, a ouvert ce jeudi le 2ᵉ Congrès médical international de Djibouti, organisé au Djibouti Palace Kempinski, soulignant la nécessité pour l’Afrique de développer sa propre expertise scientifique et sanitaire.
Dans son allocution, le Chef de l’État a insisté sur l’importance pour Djibouti de produire ses propres connaissances et protocoles médicaux adaptés à ses réalités, affirmant que « le XXIᵉ siècle doit être celui où l’Afrique produit sa propre science, développe ses propres protocoles, documente ses propres pathologies et conçoit ses réponses en fonction de sa propre réalité ». Pour le Président Guelleh, la position géographique de Djibouti, au croisement de l’Afrique, du monde arabe et de l’Océan Indien, en fait un véritable « carrefour sanitaire » exposé à des pathologies tropicales, infectieuses, chroniques et émergentes, nécessitant une recherche locale et proactive.
Le Président Guelleh a également mis en avant les progrès déjà réalisés dans le pays, citant la modernisation des institutions, le renforcement de la surveillance épidémiologique, la formation continue et l’amélioration de la couverture sanitaire universelle. Il a souligné l’importance d’une coopération régionale et internationale, notamment pour la lutte contre les maladies transfrontalières et la régulation du coût des médicaments.
Par ailleurs, le Chef de l’État a exprimé l’espoir que les recommandations issues du Congrès soient traduites en actions concrètes au bénéfice de Djibouti, de la région et du continent africain. La cérémonie a rassemblé de hauts responsables, dont le Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, le Président de l’Assemblée nationale Dileita Mohamed Dileita, le Ministre de la Santé Ahmed Robleh Abdilleh, ainsi que la Première Dame Kadra Mahamoud Haid, très engagée dans le domaine social et sanitaire.
Le 2ᵉ Congrès médical international de Djibouti se veut ainsi une plateforme d’échange entre experts, chercheurs et cliniciens, afin de renforcer la capacité du pays à anticiper et répondre aux défis sanitaires propres à son environnement.
