Le président ivoirien Alassane Ouattara a officiellement prêté serment lundi pour un quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie solennelle tenue au palais présidentiel d’Abidjan. L’investiture, constatée par un journaliste de l’AFP, consacre la reconduction au pouvoir du chef de l’État, âgé de 83 ans, réélu le 25 octobre avec près de 90 % des suffrages exprimés.
Main droite levée, main gauche posée sur la Constitution, Alassane Ouattara a juré « devant le peuple souverain de Côte d’Ivoire » de respecter et défendre « fidèlement » la Loi fondamentale, d’« incarner l’unité nationale » et de « remplir consciencieusement les devoirs » liés à sa fonction. Une déclaration solennelle qui intervient dans un contexte politique fortement critiqué par l’opposition, dont les principales figures avaient été écartées du scrutin à la suite de décisions judiciaires contestées.
Si le pouvoir met en avant la stabilité institutionnelle et la continuité du développement économique, cette investiture ouvre néanmoins un nouveau chapitre marqué par des interrogations sur l’inclusivité démocratique et l’avenir du dialogue politique. Dans les rangs de l’opposition comme au sein de la société civile, des voix s’élèvent pour appeler à des réformes profondes et à une ouverture du champ politique, tandis que le président entame ce nouveau mandat avec la promesse de poursuivre ses priorités nationales.




