En marge des travaux de la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (COP30), la Ministre d’État, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance du Tchad, Kitoko Gata Ngoulou, a tenu une séance de travail avec l’équipe de l’UNICEF Brésil, marquant un nouveau pas dans la coopération internationale autour des droits des femmes et des enfants dans le contexte climatique.
Cette rencontre s’inscrit dans la volonté du gouvernement tchadien de placer les questions sociales au cœur des politiques climatiques, à un moment où les impacts du réchauffement mondial aggravent les vulnérabilités préexistantes. Pour la ministre, il est désormais impératif d’aligner les stratégies nationales d’adaptation aux réalités humanitaires du terrain.
« Les femmes et les enfants sont les premières victimes des chocs climatiques. Leur voix doit être amplifiée dans toutes les discussions internationales », a souligné Mme Kitoko Gata Ngoulou, rappelant que la crise climatique intensifie les urgences alimentaires, sanitaires et éducatives au Tchad.
Du côté de l’UNICEF Brésil, l’accent a été mis sur l’importance de l’implication des jeunes activistes pour le climat, un modèle que l’organisation souhaite partager avec le Tchad pour renforcer la participation citoyenne des jeunes dans l’élaboration des politiques publiques. Les échanges ont ainsi porté sur des pistes concrètes pour encourager une plus grande mobilisation des jeunes tchadiens dans les instances décisionnelles liées au climat.
La rencontre a également réaffirmé la nécessité de créer des environnements sûrs, sains et résilients pour tous les enfants du pays. La ministre a insisté sur l’obligation morale et politique de protéger la jeunesse face aux perturbations environnementales croissantes.
« Protéger le climat, c’est protéger l’enfance. Nous devons garantir à chaque enfant tchadien un avenir sécurisé », a-t-elle conclu, saluant le rôle essentiel de l’UNICEF dans l’accompagnement des initiatives nationales de résilience.
Cette collaboration renforcée entre le Tchad et l’UNICEF marque une volonté commune d’intégrer pleinement la dimension sociale dans les engagements climatiques, à l’heure où les pays du Sahel subissent de plein fouet les effets du changement climatique.




