La capitale gabonaise accueille depuis lundi une conférence de haut niveau centrée sur le rôle des institutions législatives dans les périodes de transition politique. À l’ouverture de ces assises stratégiques, Paulette Missambo, Présidente du Sénat de la Transition au Gabon, a tenu à marquer la portée de cette rencontre par une participation active aux échanges.
Organisé conjointement par l’Union Interparlementaire (UIP), le Parlement de Transition du Gabon, IDEA International, avec l’appui de l’Union Européenne, le forum réunit à Libreville des présidents de parlements d’Afrique centrale et de l’ouest. Objectif : partager des expériences, examiner les écueils rencontrés lors des transitions politiques récentes, et proposer des solutions ancrées dans les réalités du continent pour un retour durable à l’ordre constitutionnel.
Face à ses homologues, Paulette Missambo a mis en exergue la responsabilité des législatures de transition dans l’enracinement des principes démocratiques. « La crédibilité des institutions de transition dépend de leur capacité à demeurer impartiales, inclusives et tournées vers l’intérêt général », a-t-elle déclaré en marge des discussions.
La séance inaugurale a vu la participation de figures majeures du paysage institutionnel africain et international, parmi lesquelles Jean François Ndongou, Président de l’Assemblée nationale du Gabon, Martin Chungong, Secrétaire général de l’UIP, Cécile Abadie, Cheffe de délégation de l’Union européenne au Gabon, ainsi que Nicholas Matatu, représentant d’IDEA International.
Cette conférence intervient dans un contexte où plusieurs pays d’Afrique subsaharienne sont engagés dans des processus de transition politique, souvent fragilisés par des crises institutionnelles ou des ruptures de l’ordre constitutionnel. À Libreville, la volonté affichée est claire : renforcer les parlements de transition comme piliers de la stabilité politique et de la reconstruction démocratique.
