Climat : le Sommet de Belém ouvre la voie à la COP30 sous le signe de l’urgence climatique

À trois jours du lancement officiel de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le réchauffement climatique (COP30), les dirigeants du monde se sont réunis ce jeudi au Hangar Centre de Conventions de l’Amazonie, à Belém, pour le Sommet climatique préparatoire. Accueillis par le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, une cinquantaine de chefs d’État ont pris la parole pour dresser un bilan sans complaisance des dix années écoulées depuis l’Accord de Paris

À trois jours du lancement officiel de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le réchauffement climatique (COP30), les dirigeants du monde se sont réunis ce jeudi au Hangar Centre de Conventions de l’Amazonie, à Belém, pour le Sommet climatique préparatoire. Accueillis par le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, une cinquantaine de chefs d’État ont pris la parole pour dresser un bilan sans complaisance des dix années écoulées depuis l’Accord de Paris.

Ouvrant les travaux, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a reconnu « un échec collectif » face à l’objectif de contenir le réchauffement à 1,5 °C. « Nous avons échoué à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation mondiale renouvelée.

Dans un ton résolument volontariste, le président Lula Da Silva a annoncé la création du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF), une initiative brésilienne destinée à renforcer la protection des écosystèmes forestiers menacés. « Défendre l’Amazonie, c’est défendre la vie sur Terre », a-t-il insisté.

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a quant à lui rappelé le rôle crucial des forêts tropicales dans la régulation du climat mondial. « L’avenir de l’humanité dépend en grande partie des forêts, mais ces forêts vitales sont aujourd’hui en péril », a-t-il souligné, exhortant la communauté internationale à « agir vite et honorer les engagements pris ».

Ce Sommet de Belém, qui met l’Amazonie au cœur du débat climatique mondial, donne ainsi le ton d’une COP30 placée sous le signe de l’urgence et de la responsabilité partagée.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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