La République centrafricaine est en deuil. Suite au drame survenu le 25 juin au lycée Barthélémy Boganda, où une explosion a coûté la vie à une vingtaine de jeunes élèves en pleine session d’examen du baccalauréat, le Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra, a décrété trois jours de deuil national.
L’annonce a été faite ce matin à travers un message solennel relayé par la page officielle du Directeur de la presse présidentielle. « La Nation est meurtrie, nos cœurs sont en lambeaux », peut-on y lire, alors que le chef de l’État appelle à l’unité et à la solidarité nationale face à cette tragédie d’une rare violence.
Les drapeaux sont mis en berne sur toute l’étendue du territoire, et les programmes festifs et officiels ont été suspendus. Un hommage national devrait être organisé dans les jours à venir, en mémoire des victimes, majoritairement des élèves venus passer l’examen du baccalauréat.
Cet acte tragique, dont les circonstances exactes font encore l’objet d’une enquête, relance les interrogations sur la sécurité dans les établissements scolaires en période d’examen. Plusieurs voix s’élèvent pour réclamer la vérité et situer les responsabilités.
La République centrafricaine pleure ses enfants. Et avec elle, tout un peuple endeuillé réclame justice, paix et réconfort.
