L’Autorité nationale des élections (ANE) a rendu publique ce dimanche la liste définitive des candidats en lice pour les élections municipales du 28 décembre 2025, marquant une nouvelle étape importante du processus électoral en cours en République centrafricaine. Cette publication intervient à la suite des jugements des Tribunaux administratifs de Bangui, Bambari et Bouar qui ont statué sur les différents recours.
Selon les chiffres communiqués, 434 candidatures de listes ont été retenues pour ce scrutin local. Parmi elles, 277 listes, soit 63,8 %, sont parrainées par des partis politiques représentant 20 formations, tandis que 157 listes, équivalant à 36,2 %, proviennent d’indépendants. Conformément au mode de scrutin proportionnel spécifique aux municipales, ces listes sont présentées sous forme paritaire, bloquée et complète, sans possibilité de panachage, alternant obligatoirement hommes et femmes.
Au total, 4 244 candidats se disputent les sièges municipaux, dont 1 947 femmes, représentant 45,9 % des candidatures. Sur les 434 têtes de liste, 70 sont des femmes, soit 16,1 %, un taux qui témoigne d’une participation féminine encore en progression mais nécessitant des efforts supplémentaires pour atteindre un équilibre.
L’ANE souligne par ailleurs que les élections se dérouleront dans 184 des 192 communes et arrondissements du pays. Huit circonscriptions ne seront pas concernées, faute de candidatures validées dans ces zones.
Le président de l’ANE, Dr MOROUBA Mathias Barthélémy, s’est félicité de la collaboration des candidats, qui se sont rapidement présentés au siège de l’institution à Bangui pour contribuer aux opérations de vérification et de validation des maquettes des bulletins de vote. Il appelle désormais à la mobilisation des électeurs et des parties prenantes afin d’assurer un climat serein et constructif pour la suite du processus.
Dans son message, l’ANE exhorte la population centrafricaine à s’investir pleinement dans ces échéances locales cruciales pour la consolidation de la démocratie à la base, la stabilisation des institutions et le développement local et national.
