Centrafrique : Libération de sept membres de la société civile arrêtés après une marche interdite

Sept militants de la société civile, interpellés vendredi lors d’une marche non autorisée en hommage aux victimes du drame du Lycée Boganda, ont recouvré la liberté ce samedi sur instruction du Président Faustin Archange Touadéra.

Sept militants de la société civile, interpellés vendredi lors d’une marche non autorisée en hommage aux victimes du drame du Lycée Boganda, ont recouvré la liberté ce samedi sur instruction du Président Faustin Archange Touadéra.

La libération a été supervisée par l’Inspecteur Général de 1er Grade Bienvenu Zokoué, Directeur Général de la Police Nationale, qui a exécuté les directives du Chef de l’État. Ces manifestants avaient été arrêtés pour avoir bravé l’interdiction d’une mobilisation publique organisée à la mémoire des élèves décédés lors de l’incident tragique du mercredi précédent.

À leur sortie des locaux de la police, les intéressés ont déclaré avoir été traités avec respect et dans des conditions correctes, démentant ainsi certaines allégations de mauvais traitements relayées sur les réseaux sociaux. « Nous saluons le professionnalisme des forces de l’ordre », a affirmé l’un des libérés, visiblement soulagé.

Toutefois, l’Inspecteur Général Zokoué a tenu à rappeler le cadre légal et à avertir les concernés : « Sur instructions du Chef de l’État, nous les mettons en liberté, mais ils demeurent sous haute surveillance policière », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette mesure d’apaisement intervient dans un climat marqué par une vive émotion nationale, alors que les autorités poursuivent les enquêtes sur les circonstances du drame au Lycée Boganda. La société civile, de son côté, appelle à plus de transparence et au respect des libertés publiques dans la gestion de cette crise.

Constant Danimbe
Constant Danimbe
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