Une bouffée d’oxygène pour les finances publiques centrafricaines. Le gouvernement a décidé d’injecter un supplément de plus de 5% dans le budget annuel initial, soit une rallonge de 18,46 milliards de francs CFA. Cette mesure a été dévoilée par le ministre des Finances, Hervé Ndoba, lors de la présentation du collectif budgétaire 2025 à l’Assemblée nationale, le 16 mai dernier. Une séance sans débat, mais aux enjeux cruciaux.
Ce réajustement porte désormais le budget national de 365,92 à 384,38 milliards de FCFA. Une hausse justifiée notamment par la nécessité de financer plusieurs secteurs stratégiques : l’intégration de nouveaux agents dans la fonction publique, la préparation du processus électoral, ainsi que le renforcement de la sécurité.
Malgré cette augmentation, un déficit de 14,58 milliards de FCFA persiste. Pas d’inquiétude, a rassuré le ministre : ce manque sera comblé grâce aux excédents de trésorerie enregistrés sur d’autres opérations budgétaires.
La balle est désormais dans le camp de la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui devra analyser le projet de loi avant sa présentation en plénière pour adoption.



