La République centrafricaine a rendu un ultime hommage au Dr Mandy René, président de centre du baccalauréat au Lycée Barthélémy Boganda, décédé dans des circonstances tragiques survenues lors de la session 2025 de l’examen national. La cérémonie d’obsèques officielles s’est déroulée ce jeudi, dans l’enceinte de l’Université de Bangui, en présence du Président de la République, Pr Faustin Archange Touadéra.
Aux côtés du chef de l’État, les plus hautes autorités du pays ont pris part à ce moment solennel : le président de l’Assemblée nationale, Mathieu Simplice Sarandji, le Premier ministre Félix Moloua, plusieurs membres du gouvernement ainsi que d’éminentes personnalités du monde académique. Tous ont salué la mémoire d’un homme reconnu pour son engagement au service de l’éducation et de la jeunesse centrafricaine.
Une reconnaissance posthume de l’État
En sa qualité de Chef suprême des Arts et des Lettres, le Président Touadéra a élevé à titre posthume le Dr Mandy René au rang de Commandeur dans l’Ordre des Palmes académiques, une distinction rare qui honore les parcours marqués par le savoir et le dévouement. Un dépôt solennel de gerbe de fleurs sur la dépouille a suivi cet hommage républicain, dans un climat de recueillement profond.
Dans une atmosphère chargée d’émotion, des témoignages bouleversants ont été livrés par des proches, collègues et représentants du monde éducatif, venus saluer l’héritage d’un pédagogue exigeant et passionné. L’oraison funèbre a retracé les grandes lignes de son parcours professionnel, jusqu’au tragique incident qui a coûté la vie à ce serviteur de l’école.
Un drame qui interroge, un hommage qui unit
Si les circonstances du drame n’ont pas été rappelées en détail lors de la cérémonie, leur écho continue de résonner dans les milieux éducatifs et au sein de l’opinion publique. En rendant un hommage d’État à ce haut cadre de l’enseignement, la République reconnaît non seulement la valeur de son engagement, mais rappelle aussi les défis et les risques auxquels sont exposés les acteurs de l’éducation.
Le corps du défunt a été remis à la famille au terme de la cérémonie, marquant la fin des hommages officiels. Le pays tout entier s’est uni dans la douleur et le respect, saluant la mémoire d’un éducateur dont le nom restera gravé dans l’histoire nationale.
